ENNONCE
Exercice (5 points)
1. Déterminer les racines carrées du nombre complexe : 3+4i. 0,5pt
2. On considère dans C l'équation (E) : z3−(5+3i)z2 +(5+8i)z −1−5i=0
a. Montrer que l'équation (E) admet une unique racine réelle z0 que l’on déterminera. 0,5 pt
b. Résoudre dans C l’équation (E). 1 pt
3. Dans le plan affine euclidien, on considère le triangle ABC rectangle et isocèle en A tel que : AB = AC = a (avec a >0.)
a. Déterminer et construire le barycentre G des points pondérés (A, 4) ;(B; -1)et (c ; -1) 0,5 pt
b. Déterminer l'ensemble (E1) des points M du plan tels que : 4MA2−MB2 −MC2=2a2 1,5 pt
(On ne demande pas la construction de l'ensemble (E1))
4. Le plan affine est muni d’un repère orthonormé direct (O;→i,→j), on considère les points A(l; 0),B(l; -3) et C(-2; 0).
a. Déterminer la forme complexe de la similitude directe S de centre A, qui transforme B en C. 0,5pt
b. Déduire les éléments caractéristiques de S. 0,5pt
Exercice 2 (4 points)
1. Un atelier comporte deux machines M1 et M2 fonctionnant de manière indépendante. Les probabilités de défaillance de chacune de ces machines sont respectivement 0,02 pour M1 et 0,03 pour M2.
On considère les événements suivants :
A : « la machine M1 est défaillante »
B : « la machine M3 est défaillante »
Déterminer les probabilités :
a. P1 d’avoir les deux machines défaillantes. 0,75 pt
b. P2 d'avoir une seule machine défaillante. 0,75 pt
Il. L'on a étudié au cours d’un certain nombre d’années le capital de cet atelier en milliards de francs CFA et ses dépenses en publicité en millions. On obtient le tableau ci-dessous :
Capital (xi) | 13 | 9 | 10 | 15 | 18 | 11 | 6 |
Dépenses en publicités (yi) | 2,5 | 1,7 | 1,9 | 2,8 | 1,53 | 2,1 | 1,1 |
a. Représenter le nuage de points associé à cette série dans un repère orthogonal. 1 pt
b. Déterminer les coordonnées du point moyen G de ce nuage. 0,5 pt
c. Déterminer la covariance de x et y notée cov(xy). 1 pt
Problème (l1 points)
La partie C est indépendante des autres parties.
Partie A : (5,5 points)
f est une fonction numérique de la variable réelle x définie par f(x)= x2−3x+6x−1
1. Étudier les variations de f et dresser le tableau de variation. 2 pts
2. Déterminer les asymptotes de la courbe (C) de f. 0,5 pt
3- Montrer que le point I(l; -l) de rencontre des asymptotes est centre de symétrie de (C ). 1 pt
4. a. Tracer (C) dans un repère orthonormé (O;→i,→j), (unité sur les axes : 1cm). 1 pt
b. Calculer l’aire du domaine plan limité par (C), les droites d’équations y=x−2 , x=−1 et l'axe des ordonnées. 1 pt
Partie B : (2,5points)
(Un)n∈N est une suite numérique définie par :
{U0=10Un+1=f(Un)
1. Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n, Un≥3 1 pt
2. a. Montrer que la suite (Un) est décroissante. 0,5pt
b. (Un) est-elle convergente ? Justifier votre réponse. 0,25pt
3. a. Résoudre dans R l’équation f(a)=a. 0,25pt
b. Trouver la limite de (Un) quand n tend vers l’infini . 0,5pt
Partie C : (3points)
On considère l’équation différentielle (D) : y″+2y′+ y=−x−2
1. Déterminer une fonction affine g solution de (D). l pt
2. Montrer qu’une fonction h deux fois dérivable sur R est solution de (D) si et seulement si la fonction h−g est solution de l’équation différentielle (D’): y″+2y′ +y=0 0,5pt
3. Résoudre l’équation différentielle (D’) et en déduire la solution h de (D) vérifiant
{h(0)=−1h′(0)=−1 1,5 pt
CORRECTION
Exercice I / 5 pts
1. Déterminons les racines carrées de 3+4i 0,5 pt
Soit u=a−ib avec (a,b∈R2) un nombre complexe tel que u2=3+4i, après développement nous obtenons u2=a2−b2 +2iab et
|u2|=a2+b2 =√32+42 soit le système d’équation {2ab=4a2−b2=3a2+b2=5 ainsi {a=2b=1 ou {a=−2b=−1 0,5pt
2.a) Montrons que (E) admet une unique solution réelle z0 0,5 pt
x est une solution réelle de (E )
x3−(5+3i)x2 +(5+8i)x −1−5i=0 en séparant la partie réelle de la partie imaginaire nous avons :
Partie réelle
x3−5x2+ 5x−1=0
Partie imaginaire
3x2−8x +5=0 de solution {x=1x=53 ainsi, x=1 vérifie l’équation découlant de la partie réelle, nous pouvons donc conclure que z0=1 est solution unique réelle.
2.b) Résolutions de l’équation (E ) 1 pt
z3−(5+3i)z2 +(5+8i)z −1−5i= (z−1) (z2+az+b)
Après développement du second membres, nous obtenons par identification {a=−4−3ib=1+5i
D’où {z0=1z1=1+iz2=3+2i
3.a) Détermination de G 0,5 pt
G est barycentre des points (A,4) et (I,-2) où I est le milieu de [BC], dont →AG=−→AI
Construisons G3.b) Déterminons l’ensemble (E1) 1,5 pt
M∈E1⇔4MA2 −MB2− MC2=−2a2
Soit 2MG2+4GA2 −GB2−GC2 =−2a2
GA2=(a√22)2 =12a2,
GB2=GC2 =52a2, nous obtenons après remplacement dans l’expression initiale MG=√22a
D’où (E1) est un cercle de centre G et rayon √22a
4.a) Déterminons la forme complexe de S 0,5 pt
S(A)=A, S(B)=C et
z′=az+b⇒ {a+b=1(1−3i)a+b=−2
{a=−ib=1+i d’où
S:z′= −z+1+i
4.b) Déduisons-en les élément caractéristiques de S 0,5 pt
S est une similitude directe de rapport 1, de centre A et d’angle −π2 ou (S est la rotation de centre A et d’angle −π2)
Exercice II / 4 pts
1.a) Déterminons P1 0,75 pt
P1=P(A∩B) =P(A)×P(B) =0,02×0,03 =0,0006
1.b) Déterminons P2 0,75pt
P2=P(A)×P(¯B) +P(¯A)×P(B) =0,0488
2.a) Représentons le nuage de points de la série 1 pt2.b) Déterminons les coordonnées du point moyen G 0,5 pt
Abscisse : ∑xi7=11,71
Ordonnée : ∑yi7=1,95
2.c) Déterminons la covariante de x et y 1 pt
D’après la formule cov(x,y)≈0,91
Problème / 11 pts
Partie A
Étudions les variations de f et dressons son tableau de variation 2 pts
Df=R−{1}
f′(x)= (x+1)(x−3)(x−1)22. Déterminons les asymptotes de (C) 0,5 pt
limx→1f(x)=∞, donc la droite d’equation x=1 est asymptote à ( C )
f(x)=x−2 +4x−1 et limx→1(f(x)− x+2)=0 donc la droite d’équation y=x−2 est asymptote oblique à la courbe ( C)
3. Montrons que I(1, -1) est centre de symétrie pour (C) 1 pt
Soit x un réel de Df ; montrons que 2-x appartient à Df
x∈Df⇒ x≠1⇔ −x≠−1 ⇔−2−x ≠2−1 ⇔2−x ≠1 ⇒2−x ∈Df
Montrons que f(2−x)+ f(x)= −2
Donc I(1 ; -1) est centre de symétrie pour ( C)
4.a Traçons ( C ) 1 pt4.b ) Calcule de l’aire demandée. 1 pt
∫0−1(x−2−f(x))dx =−∫0−1(4x−1)dx =4ln2 cm2
Partie B 2,5 pts
1. Montrons par récurrence que pour tout entier n, Un≥3 1 pt
U0=10≥3
Soit n entier naturel, supposons que Un≥3
Comme f est croissante [3;+∞[, on a f(Un)≥f(3) d’où Un+1≥3
D’après le principe de récurrence, Un≥3 pout tout entier n
2.a Montrons que Un est décroissante 0,5 pt
Un+1−Un= f(Un)−Un =Un−2 +4Un−1− Un=−2 +4Un−1
Un≥3⇔ Un−1≥ 3−1⇔ Un−1≥2
1Un−1≤12 ⇒4Un−1 ≤2⇔−2 +4Un−1≤ 0⇔Un+1 −Un≤0
D’où (Un) est décroissante
2.b) Justifions la convergence de (Un) 0,25 pt
(Un) est minorée par 3 et est décroissante donc est convergente
3.a) Résoudre dans R l’équation f(α)=α 0,25 pt
α≠1,f(α) =α⇔a −2+4α−1 =α⇒α =3
3.b ) Determinons la limite de (Un) 0,5 pt
La suite (Un) est convergente, Un+1=f(Un) et Un≥3 pour tout n
Comme f est une fonction continue sur [3,+∞[, la limite de (Un) est solution dans [3,+∞[, de l’equation f(x)=x. d’où cette limite vaut 3
Partie C 3 pts
Déterminons la fonction 1 pt
Supposons que la fonction affine g:x↦ ax+b est une solution de (D)
Nous avons alors
g″+2g′+ g=−x−1 ⇒2a+ax +b=−x −2
On retrouve par identification a=-1 et b =0
D’où g(x)=−x
2. Demontrons que h-g est une solution de (D’) ⇔h est solution de (D) 0,5 pt
(h−g)″+ 2(h−g)′+h −g=0 ⇔h″+2h′ +h=g″ +2g′+g
h″(x)+2h′(x) +h(x)= −x−2 donc h est solution de (D)
3. Résolvons (D’) et en déduire la solution de h de (D) 1,5 pt
Une équation caractéristique de (D’) est r2+2r +1=0 ; elle a une solution qui est -1.
Donc les solution de (D’) sont les fonctions numériques h-g telles que : h(x)−g(x) =(ax+b)e−x
D’où les solutions de (D) sont les fonctions numériques h telles que
h(x)= (ax+b)e−x+ g(x)= (ax+b)e−x −x alors h(0)=b=−1
h′(x)= (−ax+a−b)e−x −1 d’où h′(0)=(a−b) −1=−1 ce qui donne a = -1 d’où
h′(x)= −(x+1)e−x −x
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